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Le Firmament

 

Dans le rayonnement d’une voûte sans voile,

-   voile  -

Vois le scintillement doré du firmament,

-   maman  -

Maman, dans ta beauté lumineuse d’étoile,

Vois le tendre regard ébloui de l’enfant.

 

Son émerveillement, sans pudeur, se dévoile,

-   voile   -

Vois le bel arc en ciel d’un céleste puissant

-   puis sens  -

Sens l’Eternel caché sous cette pluie d’étoiles

Et vois le doux regard ébloui de l’enfant 

Qui contemple sa mère, inaccessible étoile,

Dans l’astral infini du bleuté firmament.

-   maman   -

Nourris de la couleur les fibres d’une toile

Pour teinter de l’amour ton regard sur l’enfant.

Le Petit Pierrot

 

 

Dans l’entrebâillement de la vitre du cœur,

Le soleil a glissé ses dessins de couleur

Et du sommeil profond où l’enfant se repose,

Le jour s’est infiltré sous la paupière close.

 

Chaque reflet doré nimbe de sa douceur

Un Pierrot qui se plaint, exprime sa rancoeur,

Car, du creux de son lit où le rêve se pose,

La lumière a chassé la délicate chose.

 

Elle était, au quartier, nouvelle au firmament,

Céleste dans un corps lamé de fils d’argent

Et si belle à croquer dans la nuit opportune !

 

L’intempestif réveil  fâche la tête brune

Mais poursuivant son rêve, au déjeuner, l’enfant

Retrouve auprès du bol… son beau croissant de lune.

L’éveil du printemps

 

 

La fenêtre de l’âme offre son tain livide

Aux rayons du soleil qui caressent la vitre,

Chassent l’écran de nuit, l’ombre sur le pupitre

Et le givre nacré d’un hiver impavide.

Le regain de la vie époussette le cœur.

 

La nature en émoi maquille le printemps

D’un fond de teint bleu ciel nuagé de saphir

Et le toit cotonneux dévoile le désir

D’une aube s’ébrouant de la brume du temps.

   Le tendre renouveau saupoudre la couleur 

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Les rives du bonheur

 

 Ton bras est un berceau duveté de satin

Et ton corps un velours que caresse ma main ;

Ton sein est l’oreiller où ma tête se pose

Et ton souffle un parfum aux effluves de rose.

 

 

Dans le frisson du soir exhalant sa douceur,

Je viens me reposer dans le lit de ton cœur

Et j’apaise la soif de ma lèvre gourmande

  A la source des mots de la tienne en offrande

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Couleurs d’automne

 

 

Octobre a revêtu son pardessus frileux

Quand le peintre a posé son ombre sur la toile

Et l’horizon céleste, en un coton laineux,

A contraint le soleil à se couvrir d’un voile.

 

Ses rayons étourdis par le vent persifleur

S’efforcent, toutefois, de parer la nature

D’ocres et de grenats, d’une riche couleur

 Qui nimbera de l’or l’automnale vêture  

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